La Coordination Nationale des Jeunes de l’Union Nationale a
organisé le samedi 8 novembre 2014, ce conformément à son plan d’action
présenté au directoire du parti le mardi
04 novembre 2014, une causerie au quartier Alibadeng dans le Premier
Arrondissement de la commune de Libreville.
Les points suivants ont été
abordés :
·
La
création des cellules du parti ;
·
L’échange
avec les jeunes d’Alibadeng sur le thème la « République » en rapport
avec la sortie du Livre de Pierre
Péan : Nouvelles Affaires Africaines
·
Préoccupations
sociales des populations.
1-
La création des cellules
Après le mot de bienvenue du représentant des Jeunes d’Alibandeng,
le Bureau National à travers le Coordonnateur National, a présenté les idéaux et les valeurs du Gabon pour Tous défendus par
le parti. Il a demandé aux jeunes d’Alibandeng
d’être mobilisés et de prendre une part active au combat de la libération de notre pays. En
effet, la matérialisation de cet idéal passe par la création des cellules et
l’implantation du mouvement des jeunes au
sein de leur circonscription administrative.
2- L’échange
avec les jeunes d’Alibandeng sur le thème la République
Puis, la Coordination Nationale des Jeunes et les
populations ont échangé sur la notion de République. Cet échange a porté sur l’organisation et le
mécanisme de fonctionnement d’un Etat normal.
L’analyse qui a été faite sur ce concept, a favorisé une
contextualisation s’appuyant sur
l’exemple du Gabon.
Le Coordonnateur National des Jeunes a sensibilisé
l’assistance sur la gestion chaotique du pays et la banalisation de la
constitution par le pouvoir PDG. Selon l’intervenant distinction doit être
faite entre une République et une monarchie. Les jeunes citoyens doivent faire
attention et ne doivent pas confondre les choses.
Aussi la personnalisation et la personnification du pouvoir
par la famille Bongo doit être pour jeunesse
gabonaise une préoccupation majeure. Une situation que chacun d’entre eux ne
doit négliger car c’est la mauvaise
lecture et compréhension de ces termes qui provoque auprès de nos concitoyens
un désintéressement de la chose publique, a ajouté le Coordonnateur National
des jeunes à la fin de son intervention.
3- Les
préoccupations sociales et politiques des populations d’Alibandeng
La troisième articulation de la causerie a porté sur les
préoccupations sociales suivantes :
-
Absence
de route et de pont d’accès au sein de leur quartier ;
-
Le
chômage ;
-
Les
grèves récurrentes dans le secteur de l’éducation ;
-
Le
manque d’unité au sein de l’opposition gabonaise ;
-
La
candidature unique.
En réponse à toutes ces préoccupations, la coordination a
rappelé que la mise en place des
politiques publiques (routes, ponts, chômage)
incombait au détenteur du pouvoir. Elle a sur ce plan invité les populations
à plus de rigueur et d’exigence sur le rôle de chaque structure sociale.
Par conséquent, les citoyens doivent être en
mesure d’établir une distinction entre la fonction de l’État et l’acte
politique d’un parti de l’opposition. C’est l’État à travers le parti politique pouvoir.
Par conséquent, les citoyens doivent être en
mesure d’établir une distinction entre la fonction de l’État et l’acte
politique d’un parti de l’opposition.C’est l’État à travers le parti politique au
pouvoir qui doit justifier sa gestion de la chose publique car il a été mandaté
par les populations. Le rôle de
l’opposition quant à lui se limite simplement à faire un contre poids au
pouvoir établit et à travailler sur les projets qu’elle pourrait appliquer une
fois aux affaires.
Quant aux préoccupations politiques, notamment la candidature unique formulée par les jeunes
d’Alibandeng, le Mouvement National des Jeunes de l’Union
Nationale a indiqué à ce sujet que Front Uni de l’opposition travaillait déjà
dans ce sens. Les résolutions des différentes concertations des membres de
cette organisation feront l’objet d’une communication publique au moment venu.
Au terme de la causerie, les populations ont marqué leurs
encouragements à l’Union Nationale pour la détermination de ses militants mais
aussi et surtout pour l’espoir d’alternance qu’elle ne cesse de susciter.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire