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lundi 15 décembre 2014

LA JUSTICE DISCREDITE UN PEU PLUS ALI BONGO




Le tribunal de Libreville vient de se déclarer incompétent pour connaître au fond la plainte déposée par les personnalités politiques membres du Front uni pour l’alternance. Une décision dictée par le pouvoir qui représente un boulet.

La justice gabonaise vient de confirmer, de plus belle manière, les accusations portées par les personnalités membres du Front pour faux en écriture publique au sujet de l’acte de naissance d’Ali Bongo Ondimba. 

En se déclarant incompétente pour connaître cette affaire, alors qu’elle aurait pu aussi la classer sans suite si les arguments du Front n’étaient pas fondés, la justice gabonaise vient d’indiquer au monde entier que le Gabon a à sa tête un président instigateur d’un faux acte de naissance dont il s’est servi pour usurper le pouvoir en 2009. Alors qu’il n’en avait pas le droit, selon l’article 10 de la Constitution.

 Pour bien montrer qu’il se paie bien la tête d’Ali Bongo Ondimba, le pouvoir judiciaire a introduit plusieurs incohérences dans son rendu. Peut-être une manière pour elle de se venger des multiples couleuvres qu’elle n’a de cesse d’avaler depuis 2009.

D’abord sur la forme. Les coutumiers des arcanes des tribunaux de Libreville ont été surpris de constater que c’est le procureur de la République, Sidonie Flore Ouwé, qui est venue donner une conférence de presse dans une matière qui ne la concernait guère.

Maître Paulette Oyane a confirmé cette incongruité : « Le Front a saisi le tribunal civil. En la matière, les décisions incombent au seul président du tribunal. Le procureur de la République, qui a en charge le volet pénal, n’est nullement concerné. Je m’étonne qu’elle soit venue rendre publique une décision prise par le président du tribunal. 

Le président du tribunal qui représente le siège et le procureur de la République qui représente l’Etat sont deux entités indépendantes au nom de la séparation des pouvoirs entre le judiciaire et l’exécutif. »

Le président du tribunal, auteur de la décision, et le procureur de la République, porte-parole devenu du tribunal de Libreville pour la circonstance, sont tous deux des magistrats chevronnés. Nul ne leur fera l’injure de croire qu’ils ignorent l’un des piliers qui fondent la justice, à savoir l’indépendance du pouvoir judiciaire, pour qu’ils en soient venus à cette mise en scène par hasard. 

Car l’un et l’autre savaient parfaitement qu’il aurait été incongru que le procureur endosse les décisions du président du tribunal et vice versa. Comment comprendre alors que le procureur de la République vienne expliquer à l’opinion les tenants et les aboutissants d’une décision qui n’est pas la sienne ? Le tribunal de Libreville est doté de vice-présidents qui sont censés suppléer le président en cas d’empêchement.

 C’est l’un d’eux qui devait rendre publique cette décision en lieu et place de madame Ouwé. Pourquoi cela n’a pas été fait ainsi ? Les réponses à ces deux questions sont claires. Par ce mélange des genres inhabituel, le tribunal a voulu signifier à l’opinion qu’elle a rendu une décision élaborée dans d’autres cercles. Ce qui est un bon prétexte pour se tenir à l’écart des turpitudes d’Ali Bongo Ondimba. Il a, sans doute, cru « souffler » en écoutant madame Ouwé commenter la décision du président du tribunal.

Ensuite sur le fond. Le procureur de la République, commentant la décision du siège, a sans aucun doute fait une sortie de route. En mettant en avant l’immunité reconnue à tout président de la République en fonction pour justifier le fait qu’Ali Bongo Ondimba ne pouvait pas déférer à une convocation d’un tribunal ordinaire, madame Ouwé a fait mine d’occulter l’objet de la plainte du Front. 

Celle-ci, faut-il le rappeler, visait à faire reconnaître au tribunal civil que l’acte de naissance produit par Ali Bongo Ondimba dans son dossier de candidature à l’élection présidentielle de 2009 est un faux. D’abord parce que Serge William Akassaga Okinda qui l’a transcrit n’était pas habilité à le faire. Puis les écrits du journal « Le Monde » l’ont confirmé.

 Au moment de commettre l’acte, cet officier d’état civil n’avait en sa possession ni une décision de justice lui permettant de le faire comme le veut la loi, ni l’acte de naissance original établi à Brazzaville. Puisqu’il est démontré, par la production d’une simple déclaration de naissance que le Front assimile d’ailleurs à un faux, qu’Ali Bongo Ondimba n’a pas d’acte naissance établi en Afrique Equatoriale française (AEF). 

En aucun cas, dans cette procédure, Ali Bongo Ondimba, qui n’a pas transcrit lui-même son acte de naissance, comme l’a confirmé son porte-parole à RFI, n’était nullement concerné à cette étape de la procédure. Il le sera par la suite, une fois que la justice reconnaîtra le caractère frauduleux de l’acte de naissance querellé. C’est seulement à cet instant que le président du tribunal et non le procureur de la République pouvait invoquer l’immunité de tout président en exercice.

Au vu de la gestion particulière de cette affaire, il est clair que la justice n’a pas voulu se compromettre. Ali Bongo Ondimba est plus que jamais seul face à ses indignités.

Auteur : JMS
ECHOS DU NORD N° 263 du Lundi 15 Décembre 2014

Rencontre avec les jeunes du quartier Avea ( II ème Arrondissement LBV )


Le Mouvement des jeunes de l’Union Nationale s’est déplacé du côté du quartier Avéa dans le 2 ème Arrondissement de Libreville. Cette causerie a été l’occasion pour les jeunes du mouvement de l’UN de parler des préoccupations de la Jeunesse mais aussi de l’actualité du moment concernant le problème d’actes de naissance d’Ali BONGO, la plainte déposée par le Front et enfin des grèves à répétition.

Pour commencer la causerie, Trésorerie Générale Madame OYE  ALLOGO Cannelle Christophène a tout d’abord remercié l’assistance mais aussi félicité l’organisateur de la causerie.


Ensuite Coordonnateur National Monsieur Ghislain Ledoux MBOVOUE EDOU s’est exprimé sur la situation du pays. Que notre pays est à la tête d’une imposture. Qui au départ est mal élu mais malgré cela un chef qui n’a pas d’actes de naissance. Ce qui reste incroyable dans une République car la République qui est représentée par une Institution c'est-à-dire la Présidence de la République  doit incarner le respect, la transparence et Probité.




Secundo, il a été question d’expliquer les motivations de Front Uni de l’Opposition. Après une question posée par un membre de l’assistance sur les réelles motivations, le Coordonnateur National a tout simplement dit que l’heure de la candidature unique viendra mais l’heure est d’abord à la mobilisation car c’est au peuple de choisir le candidat qui saura mobiliser le grand nombre mais sans oublier que le Président Élu André MBA OBAME reste d’abord notre Joker.




De plus, le Chargée des Relations Extérieures Placide AUBIANG a clarifié l’assistance sur l’importance de la Jeunesse. Que la Jeunesse ne doit plus être une jeunesse malléable, jeunesse pour une canette, une jeunesse de sandwich ou de 5000 F.cfa car ils décident d’être au coté des personnes qui tuent le pays. Que le jeune ne se bat pas pour individu mais il se bat pour sauver son pays. Car, si on fait un bilan sur l’état de décrépitude de nos routes, de nos écoles, de nos universités, de nos hôpitaux etc…. Un jeune conscient ne peut pas soutenir un tel pouvoir car plus rien ne va dans ce pays. La misère est devenue endémique si on ne fait rien.



Pour clore le débat, un membre du Mouvement a voulu rassurer l’assistance sur la nécessité de croire à un Gabon Nouveau, un Gabon d’égalité de chance, Un Gabon d’une voix un vote et d’un Gabon ou le choix du peuple sera le choix des urnes.

                                       




L'assistance

vendredi 12 décembre 2014

Causerie sur le thème : La « République » en rapport avec la sortie du Livre de Pierre Péan : Nouvelles Affaires Africaines



                                     
                                          

La Coordination Nationale des Jeunes de l’Union Nationale a organisé le samedi 8 novembre 2014, ce conformément à son plan d’action présenté au directoire du  parti le mardi 04 novembre 2014, une causerie au quartier Alibadeng dans le Premier Arrondissement de la commune de Libreville.

 Les points suivants ont été abordés :
·         La création des cellules du parti ;

·         L’échange avec les jeunes d’Alibadeng sur le thème la « République » en rapport avec  la sortie du Livre de Pierre Péan : Nouvelles Affaires Africaines

·         Préoccupations sociales des populations.

1-      La création des    cellules
Après le mot de bienvenue du représentant des Jeunes d’Alibandeng, le Bureau National à travers le Coordonnateur National, a présenté les idéaux et les   valeurs du Gabon pour Tous défendus par le parti. Il a demandé aux jeunes d’Alibandeng d’être mobilisés et de prendre une part active  au combat de la libération de notre pays.   En effet, la matérialisation de cet idéal passe par la création des cellules et l’implantation du mouvement des jeunes au  sein de leur circonscription administrative.

2-      L’échange avec les jeunes d’Alibandeng sur le thème la République
Puis, la Coordination Nationale des Jeunes et les populations ont échangé sur la notion de République.  Cet échange a porté sur l’organisation et le mécanisme de fonctionnement d’un Etat normal.  L’analyse qui a été faite sur ce concept, a favorisé une contextualisation  s’appuyant sur l’exemple du Gabon. 

Le Coordonnateur National des Jeunes a sensibilisé l’assistance sur la gestion chaotique du pays et la banalisation de la constitution par le pouvoir PDG. Selon l’intervenant distinction doit être faite entre une République et une monarchie. Les jeunes citoyens doivent faire attention et ne doivent pas confondre les choses. 

Aussi la personnalisation et la personnification du pouvoir par la famille Bongo doit être pour  jeunesse gabonaise une préoccupation majeure. Une situation que chacun d’entre eux ne doit négliger car  c’est la mauvaise lecture et compréhension de ces termes qui provoque auprès de nos concitoyens un désintéressement de la chose publique, a ajouté le Coordonnateur National des jeunes à la fin de son intervention.

3-      Les préoccupations sociales et politiques des populations d’Alibandeng     

La troisième articulation de la causerie a porté sur les préoccupations sociales suivantes :

-       Absence de route et de pont d’accès au sein de leur quartier ;      
-       Le chômage ;
-       Les grèves récurrentes dans le secteur de l’éducation ;
-       Le manque d’unité au sein de l’opposition gabonaise ;
-       La candidature unique.   

En réponse à toutes ces préoccupations, la coordination a rappelé que la mise en place des politiques publiques (routes, ponts, chômage)  incombait au détenteur du pouvoir.   Elle a sur ce plan invité les populations à plus de rigueur et d’exigence sur le rôle de chaque structure sociale. 


  Par conséquent, les citoyens doivent être en mesure d’établir une distinction entre la fonction de      l’État et l’acte politique d’un parti de l’opposition. C’est l’État à travers le parti politique pouvoir.


                                                         

                                 
  Par conséquent, les citoyens doivent être en mesure d’établir une distinction entre la fonction de      l’État et l’acte politique  d’un parti de l’opposition.C’est l’État  à travers le parti politique au pouvoir qui doit justifier sa gestion de la chose publique car il a été mandaté par les populations.  Le rôle de l’opposition quant à lui se limite simplement  à faire un contre poids au pouvoir établit et à travailler sur les projets qu’elle pourrait appliquer une fois aux affaires.

Quant aux préoccupations politiques, notamment la candidature unique formulée par les jeunes d’Alibandeng, le Mouvement National des Jeunes de l’Union Nationale a indiqué à ce sujet que Front Uni de l’opposition travaillait déjà dans ce sens. Les résolutions des différentes concertations des membres de cette organisation feront l’objet d’une communication publique au moment venu.

Au terme de la causerie, les populations ont marqué leurs encouragements à l’Union Nationale pour la détermination de ses militants mais aussi et surtout pour l’espoir d’alternance qu’elle ne cesse de susciter.